Et pourtant... il y en a bien un !
Vous savez, ce petit truc qui colle, qui sent troooooop bon particulièrement quand il est tiédi ?
🤤 Non, on ne bave pas devant son écran, c’est dégoutant !
Le cannelé est un fantastique exemple concret, de comment j'aime transmettre ma 💖 passion de l'oenologie 🍇.
Je pourrais vous expliquer que faire du vin
est un procédé avec une multitudes d’étapes successives,
dont celle de clarifier avant la mise**.
Mais rien qu’avec cette phrase, j’aurai perdu tout le monde…. 😴
Alors voici l’histoire, telle qu’elle m’a été contée....
Le cannelé bordelais (là, dans votre tête, ça doit déjà faire « tilt 💡 vin » !!)…
Je disais donc....
le cannelé,
se compose, entre autre,
de vanille,
de rhum et….
de jaune d’œuf.
Tout commence il y a fort longtemps…
Bordeaux était à cette époque un port marchand d’envergure internationale, rendant l’approvisionnement en vanille et en rhum, chose aisée.
Mais quid des oeufs ?
N’utiliser que le jaune, et pas le blanc, on ne va pas se mentir : c’est chiant !
Par bonheur, Bordeaux n’est pas qu’un grand port, c’est aussi une superbe région viticole, déjà à l’époque très active.
Or, dans la production de vin rouge,
juste avant de mettre le vin en bouteille*,
il est coutume de le clarifier.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que sans ça,
on obtiendrait une boisson un peu trouble.
Et ça, ça ne fait pas forcément toujours envie au consommateur…
Maintenant la question est : comment clarifier ?
Techniquement, une des façons de coller (c'est à dire clarifier le vin), consiste à utiliser du….. blanc d’œuf, car il a cette particularité de coller les particules du vin entre elles. Donc de rendre le vin limpide.
Ainsi, dans le Bordelais, les vignerons utilisaient beaucoup de blancs d’œufs.
Mais que faire des jaunes ?
Voilà, vous connaissez à présent, l'histoire du lien entre le cannelé* et 🍷 le vin… 😉
Et maintenant, chaque fois que vous verrez un cannelé, vous penserez à moi et au vin rouge de notre beau vignoble de Bordeaux !
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